Textes

Texte-Merveilles-ZONE-Joan-Ayrton

Texte de Samuel Belfond – Comme chez toi !

Texte de Gilles Drouault – Monde Miracle

Texte de Judicael Lavrador 

Texte de Stéphane Calais

 

SUMMER SHOW June 2018_Louis Granet FR-PR

 

Louis-Granet-Free-Super-fast-Press-Release

 

 

On pourrait croire que les images de Louis Granet sont les évidentes déviations de pratiques de reproductions et de narrations, issues de la bande dessinée, du graphisme ou de l’édition. Et qu’ainsi la peinture serait une fonction de plus, complexe et particulière. Où la recherche du trait comme de la couleur s’enticherait de prétextes contextuels et visuels, dont la question se résumerait au déploiement des échelles et des savoir-faire. La peinture serait alors profitable, efficace et mouvante.

Mais le geste de Louis n’est pas de l’ordre de l’utile, il répond à une nécessité. Il est avant tout dessin, traits de liens et de césures, hypothèses d’espaces et de présences tracées, actées. Le dessin est futile, fragile, reproductible. Ici la ligne se raconte, répète, s’exerce et laisse la possibilité d’un autre, d’une inattention ou d’un inattendu. La ligne est signe, souplesse, justesse, ou du moins est-elle voulue comme telle.

Elle déborde cette ligne, superflue et super flux de codes ou de formes familières : communications et compositions, appréhensions aux chromatismes presque trop brutaux, trop rapides dans leur immédiateté. Le réel se sur-prend, se reproduit et s’abstrait, opérations de soustraction pour un ajout, l’addition d’un espace, d’une présence et d’une absence. Ici se fondent alors les actuels paradoxes et recherches de Louis Granet : donner à voir et à percevoir des scènes et des manières à la fois physiques, prégnantes et évidentes, mais aussi abstraites, spéculatives et délicates.
Cette dialectique est essentielle aux processus de productions engagés, et relève d’ambiances et de relations autant matérielles que virtuelles. Lectures et relectures de détails, d’étalages de mouvements : extractions d’habitudes dans cette suspension d’alternatives, d’inutilités. Jeux de styles et d’histoires, de scènes de genres, de dialogues post-romantiques ou d’un « caravagisme-zombie-poisson-coupé », de natures mortes qui survivent en #pornfood.
Tout cela s’éclate et se réarticule comme les cases d’un comics, ou le carré d’un tissu, d’une toile. Le passage à la peinture n’est alors pas une question d’échelle, ni de verticalité amplifiée et dépassée, mais plutôt quelque chose de l’ordre de la mise en abîme. Échos recomposés, horizons ping-pong qui se répartissent et se définissent par leurs glissements, leurs ambiguïtés formelles, leurs forces de suggestions. Transferts et tentatives aux esthétiques pratiques contemporaines, qui se déforment et s’échangent par la couleur ou le plissé d’une ombre, d’un vide. Un textile, un texte inutile pour un bouquet de situations et d’impressions, dont l’œil se délecte et se délie suivant les aliments. Tout semble à portée, comme au marché.
Les gestes de Louis Granet utilisent l’évidence de l’image et de sa picturalité pour engager des processus d’allusions et d’abstractions, plus que d’illusions ou d’illustrations.
Ils tendent à mettre en place des potentiels de pressions, d’échanges esthétiques et affectifs. Une sorte de débord, débordement au bord du cadre, massif ou léger mais toujours dirigé, relevé dans l’instantané.
Abîmes partagées qui risquent de tomber, comme pour un baiser, pour le prochain, comme si c’était le dernier.

 

Alice Hauret-Labarthe 

 

Louis Granet fonde sa pratique artistique sur les liens entre bande dessinée et peinture. L’artiste développe les techniques et les codes appris des « comics » pour les appliquer sur plusieurs supports. Signes, lignes et formes représentent le point de départ de sa recherche esthétique. La réappropriation d’images et leur superposition tendent à désorienter le public : le spectateur est confronté à la fois à des formes abstraites ainsi qu’à des images figuratives et physiques. Néanmoins, la recherche picturale de Louis Granet, brouillée et partialement explicite, laisse une place importante à l’imagination de l’observateur. Les diverses formes et matériaux employés, ainsi que les différentes perspectives, créent sur la surface des tableaux des compositions en plusieurs strates qui suggèrent des clés de lecture multiples.

 

Pietro Della Giustina

 

Merveilles ZONE, Artothèque de Pessac, exposition personnelle
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Soloshow 2023
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Luxembourg Art Week, Zidoun-Bossuyt Gallery, Luxembourg
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Artfairs 2023
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Toujours Bienvenu-e-s – Aucube gallery, Macon
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Comme chez toi! – Opening 24 May
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Comme chez toi! – Zidoun-Bossuyt gallery, Paris
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Comme chez toi! – Zidoun-Bossuyt gallery, Paris
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Soloshow 2023
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Other, Soloshow 2023
Studio – May 2023
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Comme chez toi! – Zidoun-Bossuyt gallery, Paris
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